Le bestiaire du crépuscule
Pour les enfants du quartier, le parc est un inoffensif jardin public. Mais pour son gardien, c'est un nid de sombres créatures qu'il est le seul à voir : asocial et atteint d'un solide trouble de la rêverie compulsive, Providence s'est donné pour mission de protéger les promeneurs malgré eux. Sa tâche se complique lorsqu'un livre étrange sorti des eaux troubles du lac libère un bestiaire terrifiant et attire l'attention des très louches services psycho-sanitaires... Talonné par une nouvelle directrice bien plus versée dans le jargon du management que dans l'occulte et déterminée à gérer le parc comme une véritable start-up, le gardien lutte contre l'appel d'un autre monde : noyé dans les brumes du lac, le reflet d'une étrange maison où il serait enfin en paix l'attire irrésistiblement... Une sublime variation sur l'univers et le personnage de Lovecraft, rendant hommage à l'imaginaire sous toutes ses formes.
Un superbe trait permettant une immersion contemplative dans des dessins tantôt en noir et blanc, tantôt dans un monde fantastique coloré.
Un chat qui parle , apparait disparait, trois petites vieilles qui ne sont pas ce qu'elles semblent , entre sorcières polyformes et gardiennes du secret.