Le Sorcier
Le sorcier (Le Centenaire ou les Deux Beringheld)
Publié sous le pseudonyme d’Horace de Saint-Aubin, Le Sorcier marque, après différentes tentatives qualifiées par leur auteur lui-même de “véritable cochonnerie littéraire”, l’entrée de Balzac en littérature. Ce jeune homme de vingt-deux ans ne cache pas sa dette vis-à-vis des maîtres anglais du roman historique ou du roman noir. Il les a si bien assimilés et pastichés qu’il peut maintenant entreprendre d’explorer ce territoire immense qu’annexera bientôt le créateur de La Comédie humaine. Héritage du roman noir anglais et des différentes tentatives romanesques du XVIIIe siècle. Le Sorcier annonce surtout la naissance d’un génie littéraire. Cette œuvre prendra la place qui naturellement lui revient dans l’ensemble du projet balzacien.
René Guise