La voix du loup
Le premier de l'an, Romano Valdez, jeune violoniste à l'opéra, est retrouvé mort dans la boue du chantier du parking de l'Hôtel de Ville de Marseille. Décapité. Pour le commandant De Palma, alias le Baron, cet acte odieux va au-delà du simple homicide. Car le mode opératoire de l'assassin de Romano Valdez est e¬tement le même que celui de Sylvain Moretti, le meurtrier de Laurence Monello, une jeune fille décapitée... 25 ans plus tôt. A cette époque, De Palma avait arrêté un homme, Sylvain Moretti, surnommé "l'éboueur". Cet homme avait été jugé, condamné à mort et guillotiné dans la cour de la prison des Baumettes. Une affaire qui aurait fini dans les oubliettes de l'histoire si un livre célèbre n'avait pas innocenté l'éboueur. Moretti, le coupable idéal était alors devenu l'innocent idéal... Pour le Baron, l'enquête sur l'assassinat de Romano Valdez se transforme très vite en un jeu de piste infernal qui débute dans les coulisses de l'opéra pour finir dans le pire de ses souvenirs : une aube amère, un couperet qui tranche la vie de Sylvain Moretti.
L'image du supplice. Moretti était-il innocent ? De Palma avait-il forcé la main des juges ? Ce sont les terribles questions que se posent
l'entourage du célèbre commandant.