La vie infernale
Dans la soirée du 15 octobre 1869, le Comte de Chalusse est frappé d'une attaque dans le fiacre qui le ramenait à son luxueux hôtel particulier de la rue de Courcelles.
Le médecin laisse peu d'espoir à Marguerite, jeune fille de 20 ans que le comte a retirée d'un orphelinat. Au cours de la même soirée, un jeune avocat de famille très modeste, Pascal Férailleur, est présenté au Vicomte de Coralth, dans un tripot mondain tenu par Lia d'Argelès.
C'est un piège tendu par le Marquis de Valorsay. En effet, Valorsay a décidé d'éliminer Férailleur ; le jeune avocat et Marguerite éprouvant l'un pour l'autre des sentiments.
Férailleur est alors entraîné dans une partie de cartes et, accusé d'avoir triché, il voit sa carrière brisée.
Comprenant d'où provient le coup, il fait croire à tout le monde son brusque départ pour l'Amérique et, avec sa mère, s'installe sous un faux nom dans un quartier éloigné, d'où il va pouvoir, tel Monte Cristo, préparer sa vengeance et sa réhabilitation.
Apparences, illusions, faux nez, ce livre plonge le lecteur dans les ténèbres de l'esprit humain ; esprit dans lequel peuvent naître les forfaitures les plus inattendues et pour qui la félonie et la trahison s'avèrent une qualité.
Gaboriau tisse sa toile où il mêle, mais aussi démêle, habilement personnages et traits humains pour donner une fresque révélatrice d'un Paris du Second Empire.