La grande bonace des Antilles
Qu'ils mettent en scène une ville peuplée de voleurs où le seul habitant honnête est destiné à mourir de faim, un pays dont la loi impose que les chefs soient décapités à la fin de leur mandat, l'indifférence de la foule qui se réchauffe au soleil tandis que les conjurés assassinent César, l'homme de Neandertal, Henry Ford ou Montezuma, les textes réunis ici, des premiers apologues des années 40 aux tout derniers récits, montrent comment, à travers mille et une manières, l'auteur de Palomar a su débrouiller l'écheveau inextricable de notre monde contemporain.
Source : Seuil