La diaspora des Desrosiers
Les six Chroniques du Plateau-Mont-Royal (publiées entre 1978 et 1997) mettent en scène les personnages de la famille paternelle de Michel Tremblay : Victoire, Josaphat-le-Violon, Gabriel, Édouard, Albertine, Thérèse, Marcel… L’histoire commence en mai 1942, un mois avant la naissance de Jean-Marc et se terminait avec la mort de sa mère, la Grosse Femme, à l’automne 1963. Avec La Diaspora des Desrosiers, c’est du côté maternel, celui de Nana, que se déploie en neuf tomes la formidable fresque qui va de l’enfance de Nana en 1913 à l’automne 1941, au seuil de l’enfantement de l’alter ego de Michel Tremblay.
Quand l’écrivain a ouvert l’album de famille de sa mère, Nana – l’universelle Grosse Femme d’à côté –, il y a retrouvé trois générations de femmes eÎptionnelles qui ont marqué sa vie et son œuvre : son arrière-grand-mère Joséphine, de son petit village de Sainte-Maria-de-Saskatchewan, sa grand-mère Maria, de Providence (Rhode Island) à Montréal, et sa mère, Rhéauna, enfant, jeune fille, jeune femme, mère et épouse de Gabriel.
Mais il y a aussi retrouvé aussi d’autres Desrosiers – Louise, Alice, Ernest, Reona, Méo, Regina-Cœli, Ernestine, Rose –, qui demeurent à Regina, à Winnipeg, à Ottawa et à Duhamel, dans les Laurentides.
En 1400 pages savoureuses et pleines de vie, cette saga suit une famille aux destins entrecroisés, rarement heureux et glorieux, souvent cruels et pathétiques, parfois providentiels mais toujours inflexibles.
La traversée du continent – La traversée de la ville – La traversée des sentiments – Le passage obligé – La grande mêlée – Au hasard la chance – Les clefs du Paradise – Survivre ! Survivre ! – La traversée du malheur