Blanche Épiphanie T3 - La croisière infernale
La jeune orpheline Blanche Épiphanie et son éternel protecteur Défendar, se trouvent, suite aux multiples aventures qu’ils ont vécues dans le tome précédent, en pleine mer. Qui les secoure ? L’horrible banquier Adolphus qui poursuit l’innocente Blanche de ses assiduités depuis le premier tome de ses aventures. Sa maîtresse, Morena, l’accompagne. Cette « croisière infernale » se termine par un naufrage, les passagers sont recueillis par un navire de réfugiés en partance pour New-York. Et voici Blanche confrontée à de nouveaux dangers, traquée dans les rues sombres de la ville où pègre et miséreux veulent abuser d’elle…
Les aventures de Blanche sont rocambolesques. Défendar, affublé de sa tenue de super-héros mais toujours aussi malhabile, est fréquemment emprisonné. Il ne peut donc sauver la jeune fille et quelques personnages prennent alors le relai : le capitaine du navire qui n’est autre que… – mais ce serait gâcher la surprise de dévoiler son identité!- et un providentiel mais suspect prestidigitateur italien. Blanche, constamment kidnappée, dévoile de manière récurrente, mais toujours fort malencontreusement bien entendu, ses charmes.
Le deuxième tome de l’intégrale Blanche Épiphanie réjouira les amateurs de bande dessinée érotique. Très soignée, cette intégrale propose une préface, article de Bernard Pivot publié dans le magazine Lire en 1977, « Blanche Épiphanie et Roland Barthes ». Elle se termine par un important dossier rédigé par Christian Marmonnier, « Ohé, Pauvrette, ne vois-tu rien venir ? » accompagné de de variantes de planches mais aussi de nombreux documents d’époque. S’y trouve notamment la lettre d’un lecteur de France-Soir outré par la publication de la bande dessinée : « mais vous n’avez pas honte », note-t-il dans ce courrier. Nous ? Non !