La Provence de Van Gogh
Quatrième volume de cette collection qui évoque La Provence de ceux qui l'ont vécue, chantée ou peinte, La Provence de Van Gogh décrit pour la première fois le pays qu'a effectivement connu le peintre et les gens du pays d'Arles qu'il a rencontrés. C'est la Provence occidentale telle qu'il l'a vue de ses yeux hollandais, de son esprit tourmenté par l'inaccessibilité de la beauté. C'est aussi la Provence qui l'a reçu et regardé vivre, en un temps où les étrangers étaient rares, où l'on attendait des peintres qu'ils représentent fidèlement et classiquement la réalité. C'est un dialogue entre la Provence et Van Gogh. C'est aussi une enquête minutieuse sur l'identification des lieux et des personnages qu'il a interprétés sur ses toiles et dans ses dessins.
Enquête particulièrement difficile, mais fructueuse, à laquelle s'est livré pendant des années Pierre Richard, découvrant peu à peu les endroits précis où Van Gogh a installé son chevalet, réfutant définitivement beaucoup de fausses allégations trop souvent répétées, éclairant des points de la biographie du peintre restés jusqu'à ce jour obscurs ou confidentiels. Sur Van Gogh débarrassé de ses légendes, Pierre Richard prépare un fort volume consacré aux dernières années de sa vie, dans lequel il apportera bon nombre de révélations dans les archives familiales et communales du pays d'Arles.
Parallèlement à cette enquête, Jean-Paul Clébert évoque plus précisément la Provence au temps de van Gogh, c'est-à-dire en 1888 et 1889 : Arles, Les Saintes-Marie-de-la-Mer, Montmajour, Fontvieille, Saint-Rémy-de-Provence, les Alpilles... Provence qui est encore celle de Mistral et des félibres, mais déjà ouverte aux idées et à l'art modernes.