La Pasionaria et moi ou le Petit courrier des familles
Pas besoin de connaître à fond, l'italien pour comprendre que la Pasionaria signifie la Passionnée, qualificatif on ne peut mieux approprié pour la benjamine de la famille Guareschi, laquelle compte en outre un fils Albert et les parents Giovanni et Marguerite. La Pasionaria, alias Charlotte, est en effet une petite personne aux réactions vives et aux idées nettes - encore que parfois exprimées de façon répréhensible comme dans l'épisode intitulé Ça fait plus moi de dire me.
Elle n'a que cinq ans lorsque Marguerite, saisie de mélancolie, désigne à ses futurs orphelins le legs qu'elle leur destine, éveillant du même coup les sanglots du coeur et le pratique de l'esprit : voyez le chapitre des Héritiers. Elle a neuf ans quand elle aide son père et Albert à transformer en paradis la Tarte « purgatoire ».
Entre ces deux dates, il y a le plus charmant Petit Courrier des familles qui soit sorti d'une plume d'humoriste tendre... ou attendri par la fougue de sa progéniture, même quand elle le renie pour père en faisant de lui le Chauffeur.
Un humoriste qui n'hésite pas à se prendre lui-même pour cible ainsi qu'en témoignent bien des chapitres parmi les trente-huit consacrés à cette spirituelle et fine chronique d'une a famille ordinaire ».