La Galilée
Pierre Loti (1850-1923) fut un romancier à succès et un mondain courtisé. C’est pourtant le même homme qui, délaissant les honneurs, partit pour le Sinaï en février 1894.
Son ami Claude Farrère le décrivait comme « un agnostique qui ne se résigna jamais à renoncer à Dieu », d’où ce voyage en Terre sainte qui nourrira son inquiétude religieuse et lui inspirera l’une de ses œuvres majeures, récit de voyage autant que quête spirituelle sous forme de triptyque.
Après avoir saisi l’intemporalité et la virginité du Sinaï (Le Désert), il observe minutieusement églises et pèlerins dans Jérusalem avant de peindre des paysages en mots, les Évangiles à la main tel un guide (La Galilée).