L'oiseau chante comme le lui permet son bec
Il ne lui reste plus grand chose, si ce n'est ses deux ou trois amis, ce bout de trottoir devant le bar ou le proprio lui offre de temps à autre un verre ou un café, ou bien Makémond qui lui prodigue quelques soins, lui permet de prendre une douche, de laver ses fringues, avec câlins en bonus. Il regarde la rue, les passants, le flux journalier qui s'anime devant lui. Son regard est désillusionné sans pour autant être complètement cynique. Un jour, un paquet arrive par erreur au bar, on lui demande d'aller le ramener à la bonne adresse, il rencontre alors la petite allemande... Leurs yeux se touchent, quelque chose vient de s'allumer en lui...