L'imbécillité est une chose sérieuse
Chaque époque a ses menteurs, ses vantards, ses imposteurs et ses imbéciles. Qu’il s’agisse de l’imbécillité des masses ou de celle de l’élite, les figures que prend cette spécificité humaine sont infinies. Écrivains et philosophes se sont penchés sur ce redoutable moteur de l’action, quand ils ne se sont pas eux-mêmes laissés prendre à son piège.
Dans une série de variations sur cette défaite de la pensée, Maurizio Ferraris s’interroge sur la puissance de l’imbécillité – qui n’est pas toujours, quoi qu’on en dise, le propre des autres – et la capacité de renouvellement des crétins.