L'anneau de verite
Je m'appelle Marie Lightfoot, c'est du moins sous ce nom que je signe mes thrillers authentiques.
Mon prochain best-seller relatera le crime bien réel d'un pasteur qui, aidé de sa maîtresse, a tué son épouse. Suprême dérision du verdict : lui, ardent adversaire de la peine capitale, vient d'être condamné à mort. Sa complice, faute de preuves, a été relaxée. Là où le bât blesse, c'est que, ce bouquin, je ne le sens pas.
J'avais voulu écrire un livre accrocheur il n'en est rien. Ce devrait être une histoire de luxure, salée comme la sueur, mais c'est sec et insipide. De la première à la dernière page, je ne dispose que d'indices, de présomptions, mais d'aucun détail précis, d'aucun fait avéré.
Aussi vais-je reprendre l'enquête. Et mon éditrice bien-aimée n'aura qu'à prendre son mal en patience. Un soupçon de vérité a impressionné le public et enchanté les critiques. La suite est aussi réjouissante que le premier volet.
Dans L'Anneau de vérité, telle Agatha Christie au faîte de son art, Nancy Pickard tisse une énigme jubilatoire.