Il se peut qu'on s'évade

Cathy Ytak - Gerard Rondeau

Il se peut qu'on s'évade
102 pages
Popularité
Popularité du livre : faible
Notes
Note globale
★★★★★
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3.50
Note personnelle
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Peter Skoresen était un enfant doué, il apprenait tout, se souvenait de tout. Il est devenu un adulte hors norme, ne sait pas dire bonjour ou merci, on dirait peut-être autiste. Gardien dans un musée, il aime travailler la nuit. Ainsi il s’immerge dans les oeuvres, qu’il connaît intimement. Un jour son emploi du temps change et il doit travailler le jour : les gens, le bruit, le mouvement, tout l’affole, le terrorise. Le roman est un interrogatoire mené par une psychologue et des hommes en noir, et nous comprenons que des tableaux ont été lacérés. Il faut des aveux pour inculper le coupable dont chacun sait qu’il s’agit de Peter. Nous le suivons dans son exploration de l’art, sa relation avec les photos, avec les oeuvres et le pourquoi de son geste, hommage à Lucio Fontana, peintre du siècle dernier qui lacérait ses toiles pour les laisser respirer. Belle réflexion sur l’art, la peinture, la photo. L’écriture précise de Cathy Ytak sert son propos et Peter Skores en prend vie. Son étrangeté nous devient familière, nous sommes de son côté.

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