Heureux les imbéciles
Harvey Stanfield, le héros aussi naïf que tordu d'Hémoglobine Blues, a trouvé du travail dans un centre sportif d'un genre très particulier. Grâce à certains médicaments, les éclopés du basket, les chétifs de la course à pied retrouvent une forme inespérée. Mais les effets secondaires sont diaboliques et peu à peu ce sont de vrais zombies qui vont envahir les lieux pour demander des comptes au médecin avide d'expériences très particulières. Décidément, ce pauvre Harvey se retrouve toujours dans des situations bien troublantes. Mais il se débrouille habilement pour éviter les piqûres qui tuent, les têtes -qui tombent et les électrochocs qui vous transforment en bouillie. L'essentiel dans toute cette boucherie, c'est l'amour, et justement, tout semble aller au beau fixe de ce côté là avec la troublante Amber. Incisif, infernal, décapant, ce roman en noir et rouge est un divin mélange de grand guignol et de fantaisie Bore à la sauce Ketchup.