Elisabeth ou Dieu seul le sait
Dieu peut-il tomber amoureux ? Une jeune fille peut elle se prendre pour une sainte et céder à un homme ? Elisabeth, femme-enfant, entre au couvent.
Devant la porte refermée, le docteur Paul Chevrier relève le défi qui consiste à la reprendre à Dieu. Il y parvient et, bientôt, dans la nuit qui descend sur la Grande-Chartreuse,
Elisabeth se donne, puisque tel est l'essentiel de sa vie : se donner... Mais Paul a oublié ce cri de Claudel « Il y a Dieu, qui est le plus fort ! »
Elisabeth est d'abord une histoire d'amour : Dieu et un homme se disputent le corps et l'âme d'une adolescente, en un combat douteux mais tendre et violent.
Ce roman fait vivre aussi deux types de chrétiens,: ceux qui veulent rendre Dieu rationnel, et ceux qui veulent continuer de s'émerveiller.
En ce sens, ce roman est peut-être une prise de position dans la « remise en question » qui déchire l'Eglise d'aujourd'hui.
Source : Le Livre de Poche, LGF