Du sable dans le maillot ou On est bien arrivé
Florence Cestac, tout de même, elle est drôlement fortiche. Il suffit qu'elle évoque certains des moments les plus calamiteux de notre existence pour déclencher de grands éclats de rire (un peu jaunes, parfois). Prenez les vacances, par exemple. Franchement, certaines années, c'est plutôt galère, ennuis et compagnie, non ? Souvenez-vous des colonies de votre jeunesse, avec les voyages en car interminables, "le goûter écrasé au fond du sac et la bouteille de limonade qui fuyait"? Ou encore des semaines en location avec toute une bande de chouettes copains. Évidemment, dès qu'il faut sortir les poubelles, vider les cendriers et faire la vaisselle de la veille, l'amitié se met aux abonnés absents... Mais le pire, c'est encore la cohabitation estivale entre les parents (enthousiastes et plein d'idées, comme de juste) et leurs grands ados (leur expression favorite dès qu'on leur propose une activité : "ça craint !") Déprimant ? À vivre, sûrement. Mais à lire, c'est encore plus hilarant qu'une soirée diapo? --Gilbert Jacques