Mon livre surprise
Noire est la Terre
Inondations incontrôlées, pollutions industrielles, invasion de l'automobile, terres agricoles mises en jachère, "grands travaux", reconstruction des villes en proie à toutes les dérives, politiques d'aménagement du territoire... Tous ces grands dossiers d'actualité posent la question de la responsabilité de l'homme devant la Nature. A n'en pas douter, donc, le XXIe siècle sera écologique ou ne sera pas. La bande dessinée a-t-elle quelque chose à nous dire sur le devenir de notre environnement ? La sensibilité écologiste y est aujourd'hui très largement partagée. Cette commune attention au paysage, à la végétation et à l'espace, dans des œuvres par ailleurs si dissemblables, révèle peut-être une affinité secrète et innée entre l'art du dessin et, non seulement le goût, mais le sentiment profond de la nature.
SOMMAIRE : cinq histoires:
Le nodule de Kali (Hunt EMERSON)
Se convertir aux lois de la consommation peut constituer une dangereuse rébellion pour un homme élevé selon les préceptes de l’écologie. Une fable burlesque sur la culture hippie.
Sa majesté la mouche (Chantal MONTELLIER)
Une politique-fiction : la carrière interrompue d’une femme d’autant plus exemplaire que " toute ressemblance avec une personne ayant existé...".
Arnheim (Frédéric BÉZIAN)
Librement inspirée de E. A. Poe, une méditation sur la vanité dont l’homme fait preuve quand, voulant rivaliser avec Dieu, il décide de réinventer la Nature.
Promenade (Lewis TRONDHEIM)
Lapinot et ses amis citadins se mettent au vert, les interrogations surgissent sur les joies et les désagréments de la campagne
La présidente (BLUTCH & MENU)
Deux jours dans la vie de la présidente d’un Conseil régional. Une BD-reportage à deux voix, non sans humour.