À la fin du XIXe siècle, la crise du phylloxéra ravage le Bordelais. Acculé à la ruine, un jeune vigneron, François Pujol, doit se résoudre à l'exil. Il s'embarque pour les États-Unis et c'est à Nappa Valley, près de San Francisco, qu'il va tenter de prendre racine.

Loin des siens, démuni de tout, en butte à la haine des autres vignerons, François parviendra peu à peu, au prix d'un travail acharné et soutenu par une implacable volonté de réussir, à vaincre l'adversité, à faire prospérer ses quelques arpents de vigne et à fonder un foyer.

Aux côtés de François, deux inoubliables figures de femmes - lucides, généreuses, désintéressées, l'une plus attachée aux traditions du passé, l'autre plus indépendante, plus « libérée » comme l'on dit aujourd'hui - dominent le roman de Michael Legat qui se révèle un peintre subtil et délicat des passions de l'amour.

« Les vignes de San Cristobal », une vaste fresque romanesque, une leçon de courage et le récit pathétique, bouleversant d'une destinée.