Mon livre surprise
Le rire des baleines
Déprimée, la mère d’Antoine décide de l’envoyer vivre chez son père dans le Sud, le temps de se refaire une santé financière et une santé tout court. Mais comment va-t-il supporter de cohabiter avec la nouvelle femme deson père, Hélène, et surtout sa fille, Abigaël, qui a e¬tement le même âge que lui ? Pour couronner le tout, Abigaël, qu’on dit partout être sa demi-soeur – alors qu’elle est noire, son père étant Africain – a tout de la pimbêche intello, première en tout, et dont le sujet de discussion favori est… la fin du monde ! La fin du monde justement… Météo France a lancé une alerte rouge sur la région, mais ce qu’Antoine entend, c’est que le collège est fermé. Très vite la situation dégénère : coups de tonnerre, vent, pluie et grêle… Seuls à la maison, les deux ados, sans électricité ni téléphone, doivent faire face, alors que le niveau de l’eau monte très vite, emportant tout sur son passage… Seuls, ils ne le sont cependant pas tout à fait. Car cette « fin du monde », ils vont la vivre à quatre, avec deux autres habitants de cet impasse. Le fils des voisins, Bertrand, 35 ans, un marginal avec lequel Antoine a sympathisé… qui va sauver une vieille dame solitaire, Madame Yollande, renversée par une vague alors qu’elle tentait de sortir de chez elle. Les « quatre petits cochons », comme dit Antoine, affrontent ensemble la montée dramatique des eaux, et dans cette adversité vont se révéler et se rapprocher… A la lecture du résumé, on pourrait s’attendre à un dacOdac vraiment très noir… Mais il faut faire confiance à Rachel Corenblit pour raconter cette aventure avec la verve, l’humour qui la caractérisent et en faire une très belle histoire de courage et d’amitié entre quatre personnages très différents.