Le Libraire
Le personnage principal du Libraire est une espèce de Meursault, la candeur en moins, le sarcasme en plus, mais tout aussi indifférent à ce qui l’entoure. Il s’appelle Hervé Jodoin, il a perdu son emploi de répétiteur au collège Saint-Étienne, à Montréal, et il est prêt à accepter n’importe quel boulot, du moment qu’il y ait peu à faire et qu’on le laisse tranquille. Quand, au bureau de chômage, on lui propose un travail de commis dans la librairie d’un petit village, Saint-Joachim, à plusieurs heures de la grande ville, il n’hésite pas : “Saint-Joachim ou ailleurs, je m’en balançais.”
Présenté sous forme de journal intime, comme l’était L’Étranger, Le Libraire est le récit à la première personne de la nouvelle existence de Jodoin, coulée dans une morne routine – les jours passés à la librairie Léon, les beuveries solitaires à la taverne chez Trefflé où il enfile “une moyenne de vingt bocks par soirée”, les dimanches, mortels, où pour tuer le temps, il a commencé ce journal. Une existence d’une parfaite uniformité que des événements viendront bientôt perturber, des “événements qui, eu égard à la monotonie de [sa] vie, méritent l’épithète d’importants”. Cela commence quand son patron, monsieur Chicoine, lui révèle avec des airs de grand conspirateur l’existence du “capharnaüm”, un réduit fermé à double tour où sont cachés “des livres à ne pas mettre entre toutes les mains”. Tout déraille le jour où un jeune collégien à qui Jodoin a refilé en douce L’Essai sur les mœurs, d’Arouet, décide de dénoncer l’existence du capharnaüm. Le curé s’en mêle, c’est la pagaille à la librairie Léon, et Saint-Joachim au complet est en émoi.
Paru en 1960, ce deuxième roman de l’auteur de La Bagarre dénonce l’hypocrisie du clergé qui mettait à l’index toute œuvre n’étant pas jugée édifiante, mais aussi ceux qui “collaboraient” en jouant le jeu de l’autorité ecclésiastique. Intimement lié à l’essor de la littérature québécoise pendant la Révolution tranquille, Le Libraire est devenu un classique qui continue d’être étudié dans les programmes d’études littéraires. --Marie Claude Fortin
Pourquoi je vais aimer ce livre ?
Cher futur lecteur,
Permets-moi de t'ouvrir les portes d'un monde enchanteur, celui de mon livre intitulé "Le Libraire". Je t'invite à plonger dans les méandres de cette histoire où se mêlent la beauté des mots et la profondeur des émotions. Permets à mon style d'écriture de te transporter dans un univers où chaque page est empreinte d'une musicalité subtile, d'une danse des lettres qui résonne en toi.
Dans "Le Libraire", j'ai peint le portrait d'un homme solitaire, Ernest Cormier, dont la vie s'écoule paisiblement dans les rayons poussiéreux de sa petite librairie. À travers son regard sagace, j'ai dévoilé les intrications de l'âme humaine, les tourments intérieurs qui nous habitent tous. Tu te retrouveras, cher lecteur, dans ces moments d'introspection et de questionnement, car Ernest est le reflet de nos propres doutes et aspirations.
Le livre évoque également le pouvoir de la littérature, sa capacité à transcender les frontières du temps et de l'espace. Les mots deviennent des acteurs, des protagonistes qui se dressent devant toi pour te révéler leurs secrets les plus profonds. À travers les dialogues entre Ernest et les clients de sa librairie, tu découvriras les multiples facettes de la condition humaine, ses luttes, ses espoirs, ses désillusions.
Mon style d'écriture, cher lecteur, se veut délicat et nuancé. Chaque phrase est ciselée avec soin, chaque mot est choisi avec amour. Je cherche à créer une symphonie littéraire où les sons, les odeurs, les couleurs s'entremêlent harmonieusement. Je t'invite à te perdre dans ces phrases, à laisser leur rythme t'envoûter, à savourer chaque virgule, chaque point. Prends ton temps, laisse-toi bercer par cette danse des lettres.
Dans "Le Libraire", tu découvriras un hommage à la littérature elle-même, à sa capacité de nous transporter vers des horizons inexplorés. Tu te sentiras investi d'une mission, celle de préserver cet héritage précieux. Tu comprendras l'importance de chaque livre, de chaque histoire qui sommeille entre les pages jaunies d'un vieux volume.
Alors, cher futur lecteur, je t'invite à prendre ce livre entre tes mains, à te laisser emporter par son souffle poétique et à te perdre dans les dédales de ses mots. Permets à mon style d'écriture de t'envelopper, de te séduire et de te marquer à jamais. Que "Le Libraire" devienne pour toi une compagne fidèle, une source intarissable de réflexions et d'émotions.
Avec mes salutations littéraires les plus sincères,
Un admirateur
Comment ce livre va me faire réfléchir ?
Cher lecteur avide de découvertes profondes et d'explorations de l'âme humaine,
Plongeons ensemble dans les dédales de l'œuvre intemporelle "Le Libraire" de Gérard Bessette, où se révèlent des échos saisissants avec notre société et nos êtres. À travers le prisme de ce récit, voici cinq questions essentielles qui éclairent les mystères du monde et de l'âme humaine :
Quelle est la véritable nature de la solitude ? À l'ère de la connectivité permanente, le protagoniste Émile explore les méandres de son isolement, révélant l'écho troublant de nos propres solitudes modernes.
Comment la quête de connaissance influence-t-elle nos choix ? La librairie d'Antoine résonne comme un sanctuaire du savoir, interrogeant la relation entre la quête intellectuelle et les décisions de vie, rappelant que chaque livre est une énigme à déchiffrer.
Quels secrets les livres cachent-ils sur la psyché humaine ? Les multiples facettes des clients d'Antoine dévoilent les recoins obscurs de l'âme, laissant entrevoir les tourments et les aspirations qui habitent chacun de nous.
Comment la passion peut-elle se transformer en obsession ? Le cheminement obsessionnel d'Émile pour la jeune Corinne reflète la manière dont les passions peuvent se muer en forces incontrôlables, poussant à des extrêmes troublants et familiers.
Quelle est la frontière entre la réalité et l'illusion ? La narration subtile de Bessette nous guide à travers des réalités entremêlées, questionnant la nature de la vérité et rappelant que nos perceptions définissent souvent notre réalité.
Ces questions anciennes, pourtant toujours pertinentes, trouvent leur écho dans notre époque contemporaine, nous incitant à examiner nos vies, nos choix et nos relations avec une profondeur nouvelle. "Le Libraire" nous guide à travers ces explorations intérieures, offrant des réponses qui éclairent les méandres de l'âme humaine et les dédales de notre monde en perpétuelle évolution.
En plongeant dans ces pages, cher lecteur, prépare-toi à un voyage introspectif captivant, où les secrets du monde et de l'être humain se dévoilent dans toute leur splendeur.
Livres de l'auteur : Gérard Bessette
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La Disparition Littérature française (1989) 328 pages |
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L'Homme à la découverte de son âme Sciences humaines (1987) 352 pages |
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Un peuple de promeneurs: Histoires tziganes Littérature française (2011) 128 pages |
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La contrebasse Littérature allemande (1992) 92 pages |
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Qu'est-ce que la propriété ? Philosophie et épistémologie pour l'université (2009) 448 pages |
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Et si l'aventure humaine devait échouer Philosophie (2002) 284 pages |
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Adieu Brindavoine suivi de La fleur au fusil Livres pour enfants (1993) 48 pages |
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Zazie dans le métro Littérature française (1972) 186 pages |
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Du Spirituel dans l'art et dans la peinture en particulier Correspondances et mémoires littéraires (1988) 210 pages |
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Fatras. Poésie (1977) 285 pages |
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Les Fleurs bleues Littérature française (1978) 275 pages |
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Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? Littérature française (1982) 118 pages |
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Le Malentendu Livres scolaires et parascolaires pour le collège (1995) 176 pages |
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Homère, Iliade Littérature italienne (2006) 178 pages |
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L'air et les songes Philosophie et épistémologie pour l'université (1992) 350 pages |
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Mon utopie Critiques, essais et analyses de littérature (2008) 192 pages |
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Walden ou La vie dans les bois (extraits) Romans et littérature (2016) 94 pages |
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La société du spectacle Sociologie (1996) 208 pages |
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Mondo et autres histoires Littérature française (1982) 310 pages |
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La Philosophie comme manière de vivre Philosophie et épistémologie pour l'université (2003) 280 pages |
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Les Grands Initiés Sciences humaines (1983) 507 pages |
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La comédie du langage. (suivi de) La triple mort du client Livres scolaires et parascolaires pour le collège (1987) 352 pages |
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Contre-histoire de la philosophie - T3 Les libertins baroques Philosophie et épistémologie pour l'université (2007) 320 pages |
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L'Univers, les Dieux, les Hommes (1999) 244 pages |
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Cinq Méditations sur la beauté Philosophie et épistémologie pour l'université (2006) 160 pages |
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La désobéissance civile Philosophie et épistémologie pour l'université (1996) 63 pages |
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La Planete Des Sages - T1 Satires (2011) 121 pages |
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Commentaires sur la société du spectacle Sociologie (1996) 147 pages |
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Esprit zen, esprit neuf Philosophie (2014) 192 pages |
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Les Bâtisseurs d'empire, ou "Le Schmürz" Pièces de théâtre (1997) 72 pages |
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La révolte des élites et la trahison de la démocratie Sciences humaines (2007) 269 pages |
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Œuvre poétique Poésie (1990) 425 pages |
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Après la démocratie Politique (2008) 257 pages |
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Voyage dans la Lune Littérature française (1993) 188 pages |
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La psychanalyse du feu Philosophie et épistémologie pour l'université (1985) 180 pages |
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Le Livre du thé Romans et littérature (2006) 170 pages |
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Libres Enfants de Summerhill Critiques, essais et analyses de littérature (1970) 463 pages |
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L'exil et le royaume Littérature française (1972) 185 pages |
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Lettre à un otage Littérature française (1945) 56 pages |
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Châteaux de la colère Littérature italienne (2003) 336 pages |
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Manifestes du surréalisme Critiques, essais et analyses de littérature (1985) 173 pages |
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Histoire de la sexualité - T3 Le souci de soi Sciences humaines (1994) 334 pages |
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La sérénité de l'instant Thérapie par la méditation (2009) 160 pages |
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La Vie secrète de Salvador Dali Correspondances et mémoires littéraires (2002) 448 pages |
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Le Dimanche de la vie Littérature française (1973) 243 pages |
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Journal d'un génie Critiques, essais et analyses de littérature (1994) 320 pages |
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Signe ascendant Littérature francophone (1999) 192 pages |
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L'art et la manière d'aborder son chef de service pour lui demander une augmentation Littérature française (2008) 113 pages |
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Tous les matins du monde Littérature française (1991) 116 pages |
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En attendant Godot Littérature anglaise (1952) 124 pages |