Moi René Tardi, prisonnier de guer... T3 - Après la guerre
Mon Père nous laissait quelquefois seuls plusieurs jours de suite à cause des manœuvres avec les chars. Il disait qu'il était difficile d'éviter les destructions volontaires. Mais certains ne s'encombraient pas de scrupules, passant à travers les haies, détruisant des murs, des jardins, de petites constructions et des arbres fruitiers avec leurs engins, les Boches ayant tout cassé chez eux!
Elle était mal à l'aise dans les rues, ma grand-mère Berthe. Elle regardait les Allemands d'un certain âge avex haine. C'était gênant... Elle avait chaque fois la certitude qu'elle venait de croiser le type qui avait tué Collin, son premier amour, en 1916, quelque part sur la ligne du front.